Les pèlerins du Mont Saint-Michel du Secours Catholique de l'Isère

Mardi 24 septembre Nous rejoignons le lieu de départ de la traversée. Une pluie torrentielle nous attend avant le départ. Accalmie pour démarrer la traversée avec notre guide qui nous explique la baie, et la symbolique des difficultés de la traversée par rapport aux difficultés de nos vies. "La vie est à l'image du Chemin  avec ses joies ses difficultés,  ses montées et ses descentes ses rencontres et ses partages." Tout le monde pieds nus, et pantalons retroussés, nous progressons, 8 kilomètres dans le sablon ou l'eau de mer ou des rivières. "Merci aux personnes du Secours Catholique qui sont venues nous retrouver." Et nous voici arrivés au Mont pour l'Office. A nouveau sous un grand soleil. "Ma reconnaissance va aussi à Dieu pour la Grâce que j'ai eu d'avoir l'énergie de pouvoir avancer dans ce chemin." Visite libre de l'Abbaye, à la suite de laquelle nous improvisons un moment de lectures et de chants dans

Lundi 23 septembre Etape assez longue, mais tout est sur la grève, donc pas de dénivelé... Départ matinal comme d'habitude, sous un ciel nuageux. Le Mont-Saint-Michel est visible sur tout le trajet. Nous longeons des prés où des moutons paissent tranquillement... "Je suis à la fois sur le chemin et dans ma mémoire pleine de turbulences chaotiques.... Le Mont-Saint-Michel n'est pas une fin en soi, mais un début d'une vie meilleure où je prendrai ma vie en main." Au Prieuré d'Ardevon, lieu de notre hébergement, nous attendons Alain, qui avait fait le chemin de Compostelle, et qui a tenu à nous accompagner pour notre traversée de la baie, ainsi que notre aumônier national, Hervé et le bureau de la délégation de l'Isère, Claire, Brigitte et Jacques.  Enfin, l'animatrice de la Manche et le Délégué de la Manche nous rejoignent pour un repas en commun. La polenta préparée par Christian, que nous attendions avec impatience depuis le début de

Dimanche 22 septembre "J'ai adoré cette pluie sous les bois qui ruisselait sous les arbres, qui ont fait chanter les feuilles, me murmuraient, "allez, courage !" Bientôt le soleil va arriver, c'est une belle matinée." "Cette troisième étape m'a appris à écouter le silence : "que c'est bon de la découvrir, ce silence que j'ai adopté et qui m'a adopté". "Tous le jours, nous mangeons de bonnes choses. Chacun participe de grand cœur et les échanges des temps spirituels sont fructueux et forts." Ce sera notre demi-journée de pluie. Un crachin est présent à notre lever. Un départ s'est presque fait sans pluie, mais à peine sortis, nous revenons sous le préaux mettre nos ponchos ou pèlerines... Elles nous tiendrons compagnie jusqu'à midi. "Quelque chose cherche à se dire en nous, une parole que nous avons à entendre et qui ne peut s'entendre que dans le silence intérieur." L'égl

Samedi 21 septembre  Toujours départ à 7 heures, et toujours sous le soleil (enfin, quand il se lèvera un peu plus tard, les départs se faisant toujours dans la nuit). Marche avec un peu moins de terrain accidenté, donc marche plus facile et plus régulière. Au Petit Celland, un gîte bien confortable dans le village nous attend. Nous attendent aussi les personnes de l'équipe de Brécey qui avec qui nous partageont leur goûter copieux (gâteaux, poires, confitures...). Partage des activités des uns et des autres. Nous expliquons aussi notre démarche de pèlerinage, toujours dans la simplicité, la sobriété, le multi-culturalisme.

Vendredi 20 septembre Etape un peu plus longue que les autres. Nous partons comme tous les matins vers 7 heures, après notre petit déjeuner habituel. Le parcours est varié, et vallonné. Nous découvrons le bocage normand, les chemins creux. Paysage particulier. "Très fort de se découvrir puis de se connaître de mieux en mieux." L'équipe relais de Saint-Pois nous rend visite sur notre lieu d'hébergement. Vision du Mont Saint-Michel depuis Saint-Michel de Montjoie, un peu avant Saint-Pois. Le beau temps est encore avec nous, nous pouvons donc l'apercevoir. 

Jeudi 19 septembre Le sentier passe sur les crêtes du Mortinais. "Je suis certain et convaincu que grâce à ses finalités, mon pèlerinage vers le Mont-Saint-Michel sera une réussite parfaite pour moi et une résilience réparatrice." Première vision du Mont Saint-Michel. 43 kilomètres à vol d'oiseau. Il nous en reste presque une centaine à faire à pieds... "Nous avons appris à se connaître, à s'accepter, à s'apprécier et pourquoi pas à s'aimer d'un amour pur." Nous arrivons dans une ancienne école en pré-fabriqué, où l'équipe de Mortain nous accueille au Pôle Missionnaire à la Maison Saint-Joseph, chez les Sœurs Carmélites apostoliques. Magnifique coucher de soleil. La journée a été éprouvante, avec beaucoup de montées et de descentes. "Le silence... c'est quoi le silence ? Arrêter de parler..., non ça ne suffit pas, se taire... se taire, oui mais après arrêter de penser. Oui, mais comment. et alors, quel intérêt ! Eh